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En pleine crise sanitaire et économique, Marine Le Pen a répondu aux questions de Valeurs Actuelles :
 
Valeurs actuelles : Comment avez-vous pris la mesure de la crise que constituait cette pandémie de coronavirus ?

Marine Le Pen : Dès le début du mois de janvier, je lisais tout ce que je pouvais sur ce qui passait. Quand, vers le 20 janvier de mémoire, nous avons eu des données plus complètes sur la transmissibilité, cela m’a vraiment alerté. Je me suis fait traduire les textes en anglais. Je crois avoir eu la prescience de la gravité de ce qui se passait.
 
Valeurs actuelles : Qui croire, dans cette période où se propagent particulièrement rapidement les fake news ?

Marine Le Pen : Ces fake news sont une des conséquences dramatiques des mensonges du gouvernement sur toute une série de sujets. Il y a eu une rupture de confiance. Les Français ne les croient plus, quoi qu’ils disent. Evidemment que des gens, pas toujours de mauvaise foi d’ailleurs, se sentent investis de l’obligation d’avertir les autres. Mais qui a dit « ça n’est pas grave » ? Qui a dit « c’est une grippe » ? Qui a dit « il n’y a qu’une chance minime pour que la France soit touchée » ? Qui a dit « le test ne sert à rien » ? Et après on leur dit « vous ne respectez pas la confinement, restez chez vous ! » Les Français sont déboussolés, ne savent plus à quel saint se vouer. Le gouvernement est le plus gros pourvoyeur de fake news depuis le début de cette crise. Et LE responsable de la perte de confiance dans la parole publique.
 
Valeurs actuelles : A la fin de sa première intervention télévisée, Emmanuel Macron a estimé que le coronavirus remettait en cause l’ensemble de notre modèle. De quoi s’agit-il selon vous ?

Marine Le Pen : Du modèle ultra-libéral mondialisé. Le modèle qui acte la disparition des frontières, des Etats nations, des Etats stratèges et la livraison de la marche du monde à la main invisible du marché. Il s’agit aussi d’une philosophie défendue par nos dirigeants et qui considère l’Etat comme une entreprise : sans stock, avec une gestion en flux tendu. Cherchant la rentabilité à tout prix. Or, la rentabilité ne s’embarrasse pas de la protection d’un peuple. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui on ne dispose que du nombre de lits de réanimation nécessaire à un moment « moyen ». C’est aussi la raison pour laquelle on délocalise la production de médicaments. C’est une idée folle de gérer ainsi un pays. Lire la suite
 
 
 
 
 
 
 
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